Le Pôle Ovin de Charolles à Charolles
Ovins
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A propos
Le porte-drapeau du mouton charollais
En dehors des bovins, des chèvres et des volailles, une autre production fait le bonheur du Charollais. À savoir les moutons dont on apprécie la viande goûteuse à souhait.
À la fin du XVIIIe siècle, la région s’étendant des massifs du Morvan aux vallons du Charollais et à la plaine de la Bresse comptait une population ovine variée, alors dénommée “morvandelle”. Son principal débouché était l’approvisionnement en viande ovine de Paris. Avec l’essor de l’industrie lainière, le nouvel objectif des éleveurs fut rapidement d’améliorer la qualité de la laine, d’où des importations de Mérinos qui ne furent cependant pas croisés avec ces populations locales. Dès 1820, le malaise économique dans l’industrie lainière incita les éleveurs à se tourner à nouveau vers la production de viande. L’importation de reproducteurs Leicester (Dishley), la race anglaise, se développa. Les croisements avec le cheptel local permirent de produire un mouton plus homogène. À cette époque, le nom de “mouton charollais” est cité sur certains marchés. Au début du XXe siècle, cet animal –connu également sous le nom de mouton de pays– forme la majeure partie du cheptel de la région. Alors que le premier concours de moutons charollais est organisé en 1963, le ministère de l’Agriculture reconnaîtra la race en 1974, laquelle race compte aujourd’hui 400.000 têtes en France.
Une qualité bouchère exceptionnelle
En 2006, le Pôle Ovin de Charolles est créé. Placé sous l’égide de l’EPLEFPA (Établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricoles) de Fontaines, il est dirigé depuis peu par la dynamique et sémillante Agathe Chevalier. Sur 72 hectares de prairies naturelles paissent quelque 700 ovins. Si l’on note la présence de moutons de race romane, la part belle est faite au mouton charollais –le Pôle Ovin de Charolles sélectionne et vend des animaux vifs en tant que reproducteurs–. Au total, ce sont environ 1.200 agneaux qui naissent chaque année lors des cinq périodes d’agnelage. « Les brebis sont au maximum au pâturage en dehors de la période d’agnelage qui dure environ un mois ».
Des plats cuisinés
Il est évidemment possible de se procurer la viande soit directement sur l’exploitation du Pôle Ovin, soit en GMS comme chez Leclerc de Paray-le-Monial, soit au magasin du lycée de Fontaines sous forme de caissettes. Une gamme complète de plats cuisinés a été récemment développée avec l’Institut charolais. À déguster, alors, terrines de foie d’agneau à la noisette, terrines aux raisins, au cassis, aux olives et aux tomates séchées, tartinades d’agneau nature, citron romarin et piment d’Espelette, colombo d’agneau ou encore tajines d’agneau poivrons olives ou abricots oranges. En dehors de l’exploitation, on peut se procurer ces plats cuisinés à la Maison du charolais, au magasin du lycée de Fontaines, sur le marché de Charolles en période estivale, à La Clayette au magasin “D’ici et d’ailleurs”, et à Leclerc de Paray-le-Monial.
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