Gaec de Chaussée à Saint-Firmin


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Les bons fromages de Cabriole
Accroché à une colline de Saint-Firmin, le Gaec de Chaussée domine un vallon qui descend naturellement jusqu’aux méandres d’un ruisseau. Un troupeau de chèvres pâture tranquillement, en attendant que Céline vienne le chercher. Viendra alors l’heure de la traite et de la fabrication des bons fromages de chèvre...
Et dire que tout, ou presque est parti de Cabriole... Une seule chèvre, parmi tant d’autres, et un chemin se trace...
En effet, lorsque fin 2013, la mère de Céline Lacour, elle-même agricultrice, décide de se séparer de son troupeau de chèvres, la jeune femme a du mal à voir partir Cabriole, sa chèvre préférée. Du coup, elle la garde, et pour que la biquette ne s’ennuie pas, elle conserve également une deuxième chèvre et le cabri de celle-ci. Le début de son futur troupeau vient de se constituer.
En effet, lorsque fin 2013, la mère de Céline Lacour, elle-même agricultrice, décide de se séparer de son troupeau de chèvres, la jeune femme a du mal à voir partir Cabriole, sa chèvre préférée. Du coup, elle la garde, et pour que la biquette ne s’ennuie pas, elle conserve également une deuxième chèvre et le cabri de celle-ci. Le début de son futur troupeau vient de se constituer.
Finalement agricultrice !
Même si elle avait passé son enfance à jouer avec les chèvres, Céline Lacour était pourtant partie dans une autre voie : « en voyant le rythme de vie de mes parents et les contraintes du métier, je me disais que l’agriculture ce n’était pas pour moi ». Elle se destinait à être vétérinaire rurale, mais les études révèlent à la jeune femme un univers qui finalement ne lui convient pas. Elle, dont les parents et le compagnon sont agriculteurs, projette finalement de s’installer à son tour. Après plusieurs mois de préparation entre achat du troupeau et travaux d’aménagement « pour avoir un atelier fonctionnel dès le début de mon installation », Céline entre en 2018 dans le Gaec composé de son désormais mari et du père de celui-ci. Elle ouvre, dans leur exploitation d’éleveurs bovins allaitants, un atelier… de production de fromages de chèvre. À la tête de son troupeau, Cabriole bien sûr, –et sa descendance–, désormais entourée d’une cinquantaine d’autres biquettes.
Une pause naturelle
Dès le début, une première puis une seconde journée porte ouverte contribuent fortement à faire connaître la jeune femme et ses productions. « Nous proposons des fromages frais, secs, demi secs, aromatisés aux épices et aromates et des petits bouchons apéritifs ». Les travaux d’aménagement sur l’exploitation ont permis la création d’un magasin, la vente se fait donc sur place « du mardi au samedi de 10 h à 12 h, de 18 h à 19 h. Les dimanches et jours fériés, je vends uniquement sur commande ». Si la jeune femme s’octroie ainsi une petite pause dans la semaine, elle accorde également du repos à ses chèvres. « La production de fromages suit la période de lactation naturelle des chèvres. Nous interrompons donc la fabrication entre novembre et mars ». À la fin de l’hiver, la naissance des petits cabris marque le début d’une nouvelle année. Si désormais Cabriole n’est plus, il y a quand même “les chouchoutes”, aussi attachantes que leur illustre prédécesseur !
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