L’agneau de A à Z à La Grande-Verrière


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L’agneau de A à Z à La Grande Verrière
Née à Paris, Chloé Pimont a travaillé dix ans dans le milieu du spectacle parisien
avant de devenir agricultrice dans le Morvan. Aujourd’hui, c’est avec une énergie communicative qu’elle élève des moutons, produit des articles en laine, des savons originaux et de la viande d’agneau bio.
avant de devenir agricultrice dans le Morvan. Aujourd’hui, c’est avec une énergie communicative qu’elle élève des moutons, produit des articles en laine, des savons originaux et de la viande d’agneau bio.
Artiste de théâtre et de comédies musicales à Paris, Chloé menait une vie exaltante en apparence… Mais un jour, la jeune femme en a eu assez du nombrilisme du milieu artistique. Lassée du fameux métro/boulot/dodo où l’on ne se parle plus, de ce béton omniprésent qui fait oublier les réalités de la nature… Pour redonner un sens à sa vie, Chloé a entrepris un tour de France dont la première étape l’a conduite jusqu’au mystérieux Morvan. « Je n’en suis jamais repartie ! », confie aujourd’hui dans un grand sourire cette jeune mère de trois enfants.
Car à La Grande-Verrière, elle a fait la connaissance d’un jeune homme qui allait devenir son compagnon. Parisien de naissance lui aussi, Nicolas s’était installé dans une fermette acquise en 2003 et sur les terrains granitiques de la propriété, le futur conjoint de Chloé s’adonne à sa passion des arbres fruitiers et fait découvrir la permaculture.
Car à La Grande-Verrière, elle a fait la connaissance d’un jeune homme qui allait devenir son compagnon. Parisien de naissance lui aussi, Nicolas s’était installé dans une fermette acquise en 2003 et sur les terrains granitiques de la propriété, le futur conjoint de Chloé s’adonne à sa passion des arbres fruitiers et fait découvrir la permaculture.
« J’étais végétarienne ! »
En 2012 donc, la jeune comédienne arrivait de Paris dans un hameau morvandiau isolé et sans confort. « Végétarienne, j’avais peur des animaux et ne connaissais rien à la campagne et encore moins à l’agriculture ! », s’amuse-t-elle aujourd’hui. Son premier contact avec la production animale s’est fait par l’intermédiaire du travail de la laine qu’une amie lui a fait découvrir. « Je suis tombée amoureuse de cette matière », confie la jeune femme qui a commencé à fabriquer des objets en feutre. Quelques années plus tard, elle décide de devenir éleveuse en reprenant des études agricoles. Comme la laine n’aurait pas suffi pour faire vivre une exploitation, l’ex végétarienne a choisi de valoriser aussi la viande de ses animaux (gigots, côtelettes, terrines fraîches). Puis elle s’est mise à fabriquer d’originaux savons au lait de brebis. « Le lait de brebis est le plus gras des laits et la saponification à froid évite de perdre la glycérine », fait valoir l’agricultrice. L’autre particularité des savons de Chloé, c’est d’être préparés à base de saindoux de porc local. « Les savons à base de graisses animales sont les meilleurs de tous », assure Chloé.
Moutons Shropshire
La jeune agricultrice élève des brebis de race shropshire qui pâturent les vergers et les prairies pentues et séchantes de La Grande-Verrière. Les arbustes et autres buissons leur procurent un bon complément quand la sécheresse sévit. Et les zones arborées ou arbustives protègent les animaux de la chaleur estivale. Avec la laine de son troupeau de shropshires dont la fibre est réputée pour sa solidité, Chloé fait fabriquer en France des chaussettes, des gants, des pelotes, des semelles feutrées… L’une de ses grandes fiertés est son savon feutré qui marie les bienfaits de son savon gras au lait de brebis à la qualité de la laine de ses animaux. Chloé est présente sur les marchés de producteurs de la région. Tous les premiers dimanches du mois, avec son compagnon Nicolas, elle organise des visites sur leur propre exploitation.
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