Bergerie de la Saugerie à Villeneuve-en-Montagne

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L’autre star Charollaise
Situés sur les hauteurs de Villeneuve-en-Montagne, Emilie Magnin et Philippe Laborde ont décidé d’élever une race ovine bien spéciale, la charollaise. Cette race très apprécié pour sa viande de qualité attire un grand nombre de consommateurs.
En plein cœur des collines de Villeneuve-en-Montagne, se trouve le Gaec de la Bergerie de la Saugerie. Agriculteur depuis toujours, Philippe avait au départ reprit avec son frère l’exploitation familiale du côté de Saint-Jean de Veau. Quelques temps après, les deux frères prennent des chemins différents. Philippe part alors travailler dans les vignes et garde son élevage d’équidé. « Je n’ai jamais arrêté l’élevage car j’avais un petit peu de surface et j’ai toujours eu des chevaux ». Après quelques années passées dans les vignes, Philippe achète en 1996 son terrain à Villeneuve-en-Montagne où il y construira sa maison et sa ferme et créera à ce moment-là une petite troupe de brebis.
Un travail d’équipe !
Originaire de Côte-d’Or Emilie rencontre Philippe en 2010 grâce à leur passion commune pour les chevaux. Ils décident alors de s’installer et de s’occuper de la ferme ensemble. « C’était pour nous un moyen de travailler tous les deux et de prendre le temps pour diversifier nos clients ». Cela signifiait à la fois créer sa clientèle et la fidéliser sur les réseaux sociaux ! C’est pourquoi Emilie a créé leur page Facebook “Bergerie De La Saugerie - P. Laborde”. Donnant une viande de grande qualité, le mouton charollais est très apprécié par les clients et ceux-ci n’hésitent pas à aller acheter à la ferme. Le Gaec est également inscrit sur “la Ruche qui dit oui” à Saint-Désert. Emilie gère les stocks, livre, et organise des tournées tous les vendredis. Leurs produits sont également disponibles au magasin du GAEC Élevage Galoche à Chatenoy-le-Royal et à l’épicerie Aux multiples saveurs (le Martrat). A terme, Emilie et Philippe aimeraient développer un véritable espace de vente sur place.
Le contact humain
Etre au contact de ses clients a toujours été important pour Philippe, et revenir à la vente directe était une évidence. « J’ai besoin du contact direct avec les clients et de sortir de ma cour ». Les agneaux naissent en bergerie de décembre à avril de brebis antenaises. C’est-à-dire qu’elles ont au minimum 18 mois. Emilie et Philippe proposent à la vente des colis de 8 à 12 kg comprenant du gigot, 1 épaule, 1 selle, etc. mais aussi des morceaux au détail. Soucieux de vouloir créer avant tout de la qualité, les agneaux sont nourris avec le foin de l’exploitation et des céréales. Dès les beaux jours, ils pâturent sur les 60 hectares de prairies de l’exploitation. Avec leurs deux petits garçons Arthur et Paul, la relève de la ferme semble assurée.
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